La permaculture permet une grande résilience des systèmes grâce à la création d’une diversité importante de culture en opposition à la monoculture.

Découvrez les cinq grands principes de la permaculture .

1. Une économie d'énergie

Le concept du «zoning» depuis la maison à la nature prend en compte les économies de moyen (le carburant  et le travail manuel et mécanique). Le plus près de la maison demande du soin et donc des allers et retours nombreux. Plus on s'éloigne de la maison moins les interventions sont nombreuses et la nature reste «sauvage».

Culture en buttes ou en lasagne

2. Une culture en lasagne ou en butte

L'objectif est de créer un sol vivant et fertile, par couches successives de carbone et d'azote avec des produits situés à proximité qui forment des buttes ou des lasagnes (bois anciens, feuilles, compost, paille, etc.) L'utilisation du recyclage est ici primordiale. Ce sol est peu travaillé, la culture se fait sans labour, sans pesticides, avec peu d'eau c'est la faune et la flore du sol qui travaillent pour le jardinier !

Jardins familiaux
Jardins familiaux du jardin des Platrières

3. Une productivité croissante

La redécouverte de la permaculture lors du dernier choc pétrolier de 1973 s'explique par la très bonne productivité et la durabilité de ce mode cultural (en quantité et en calorie). La diversité des cultures, associée à une forte densité, permet d'atteindre l'autosuffisance alimentaire sur de petites surfaces.

Mare du jardin des Platrières

4. Un modèle en mosaïque

La permaculture cherche à imiter la nature pour rendre autonomes les écosystèmes agricoles reconstitués. Le site ressemble donc à une mosaïque de petits milieux naturels imbriqués et riches, dont la mare est un des milieux incontournables.

5. Revalorisation de zones de ressources biologiques

La permaculture laisse à la nature « sauvage » le plus de place possible. Ces zones de nature servent de zones de ressources biologiques et de refuge

friche herbacée et pelouse écorchée