Rendez-vous de chasse d’Henri IV, cité du jeune Louis XIII, résidence de Francois Ier, lieu de naissance de Louis XIV… l’histoire de Saint-Germain-en-Laye est intimement liée à celle des rois.

La ville se distingue par son patrimoine architectural, culturel et naturel. Elle donne toute sa place au cœur historique, au château et à la terrasse Le Nôtre, promontoire exceptionnel sur Paris et initie des opérations d’aménagement urbain favorisant proximité, lien social, démarche écoresponsable.

Forte de son passé prestigieux, elle n’a de cesse de se projeter dans l’avenir et de privilégier le bien-vivre ensemble. Belle et audacieuse, située au cœur de la forêt de Saint-Germain, la cité royale s’épanouit à quelques encablures de Paris, créant des passerelles entre générations, entre territoires, avec ses 20 000 jeunes scolarisés et son ambiance internationale. Inventivité environnementale, vitalité et attractivité de ses commerces, de son tissu économique et associatif, elle fait le pari du mouvement.

Théâtre de plus de sept siècles d’histoire, Saint-Germain-en-Laye est terre d’accueil, presque naturellement. Tout est en résonnance : son histoire, ses hôtes illustres – français ou étrangers –, son destin parfois intimement lié aux événements tragiques de l’Histoire…

Et tout rappelle ses liens étroits avec le monde…

Signature de la paix, départ de M. Clémenceau,
[Cour intérieure du château de] Saint-Germain, 11/9/19
Source Gallica / Bibilothèque nationale de France

Pêle-mêle :

  • Signature du traité de Saint-Germain le 10 septembre 1919 entre les Alliés et l’Autriche dans le cadre des négociations de paix de la Première Guerre mondiale.
  • Boulingrin, dérivé de bowling green, gazon pour jouer aux boules aménagé dans le parc du château pour satisfaire à la demande d’Henriette d’Angleterre.
  • Aménagement d’un jardin anglais, en hommage à la reine Victoria, douce transition entre la partie boisée et le parterre du château.
  • Même la forêt de Saint-Germain, giboyeuse à souhait alors pour les plaisirs de la chasse de la cour royale, est marquée de cette même empreinte : Chêne des Anglais, en hommage à Jacques II Stuart ; Chêne dédié à Sainte-Anne, qu’Anne d’Autriche fit décorer d’une statue.
  • Le plateau du Bel-Air expédiait autrefois à Dundee une partie de la production de prunes Dauphine transformée en marmelade en terre écossaise.
  • Les tanneries royales créées en 1700 sont également ouvertes aux ouvriers anglais ou allemands.
  • L’église de Saint-Germain est l’écho de Sainte-Marie-Majeure de Rome. Elle abrite un mausolée à la mémoire de Jacques II Stuart VII d’Écosse, cousin du roi Louis XIV, qui résida au château après sa défaite contre Guillaume III d’Orange, durant son exil de 1688 à sa mort en 1701.
  • Le château d’Hennemont, ancienne propriété de l'inventeur de la pastille Valda, aujourd’hui lycée international, fut en 1926, la villégiature du maharadjah de la principauté d’Indore. Après la Seconde Guerre mondiale et l’installation de l’OTAN-SHAPE, inauguré par le général Eisenhower, il accueille les 1 500 cadres de l’organisation avant son déménagement à Bruxelles.

La ville reçoit la visite du couple royal britannique en 1855, la reine Victoria I et son époux le prince Albert de Saxe-Cobourg-Gotha découvrent le château où vécut l’aïeul de la souveraine. Hélène de Russie, sœur du tsar Nicolas II vient s’y réfugier en 1920…

  • Le Spa français, établissement qui marque le « Saint-Germain ville thermale, de villégiature et station climatique », fut un temps loué à la reine de Belgique en 1916. Benjamin Franklin séjourne à Saint-Germain-en-Laye en 1777, la reine Ranavalo III, souveraine de Madagascar exilée en France, y vit également en 1905. En 1815 la ville fut un court moment le quartier général du général prussien Gebhard von Blücher, des troupes anglaises s’y installent également. Elle connaît une seconde occupation prussienne de septembre 1870 à septembre 1871. De juin 1940 à août 1944, elle est occupée par les Allemands, et accueille malgré elle le quartier général allemand du front ouest. La première ligne de chemin de fer de voyageurs au départ de Paris est ouverte en 1837. Elle permet de rejoindre Saint-Germain-en-Laye, lieu de promenade dominicale prisé des Parisiens.

Le territoire déjà attractif devient accessible. Et les « portes d’entrée » se multiplient, ligne RER, réseau de bus, proximité des autoroutes, dans un avenir proche, la ligne de tram 13 Express, le maillage prend tout son sens. La ville poursuit au fil du temps son dialogue entre Seine, forêt, Paris et sa métropole. Saint-Germain est une terre d’élection, que l’on choisit. Une vocation d’ouverture qui renforce son rayonnement.